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La physiopathologie de la sclérose en plaques

Le rôle du système nerveux central, formé du cerveau et de la moelle épinière, est d’organiser, de contrôler et de réguler des fonctions essentielles de l’organisme comme la motricité, l’équilibre, la perception (sensibilité, vision, audition, odorat…), les fonctions intellectuelles, les émotions, le comportement, ainsi que le fonctionnement de certains organes comme l’intestin ou la vessie…
Une altération du système nerveux central peut donc impliquer chacune de ces grandes fonctions.

Faites découvrir ce film à vos patients afin de mieux comprendre la physiopathologie de la Sclérose en Plaques.

Début de Voix Off

(0:08)
La Sclérose en Plaques, ou SEP, est une maladie inflammatoire chronique et progressive qui touche le système nerveux central. Elle évolue, le plus souvent, par poussées dont la fréquence est variable au cours du temps et d’une personne à l’autre. (1,2,3)

(0:19)
La SEP est due à une dégradation de la gaine de myéline, qui a pour rôle de protéger les nerfs et d’augmenter la vitesse de propagation de l’influx nerveux. On dit que la SEP est une maladie « auto-immune » car ce sont les cellules immunitaires qui s’attaquent directement à la myéline. (1,2)

(0:30)
Lors des poussées, certaines cellules immunitaires appelées lymphocytes T passent à travers la barrière qui sépare le cerveau du  sang et entrent dans le système nerveux central. (4,5)

(0:37)
Les lymphocytes T défaillants, ou « auto-réactifs », ciblent alors la gaine de myéline et provoquent une réponse inflammatoire en cascade en appelant d’autres cellules immunitaires. (4,6)

(0:50)
Cette réponse inflammatoire entraîne une perte de myéline, ou « démyélinisation ». Étant donné que la myéline est essentielle à la protection et à la santé des prolongements des nerfs, la démyélinisation altère considérablement la bonne conduction de l’influx nerveux. (2,5,6)

(1:07) 
Progressivement, ces atteintes laissent place à des lésions sous forme de plaques dispersées dans le système nerveux central. (1,2)

(1:15)
Selon la localisation et l’importance de ces atteintes, des symptômes fonctionnels peuvent se manifester sous forme de troubles de la vision, de troubles moteur ou d’autres symptômes courants. (1,2)

(1:25)
Aujourd’hui, il existe des solutions pour réduire le risque de survenue  des poussées et des troubles fonctionnels associés à la SEP. (1,2) Si vous voulez avoir de plus amples informations, n’hésitez pas à en parler avec votre médecin.

Fin de voix off

(1:34)

Références
  1. Assurance Maladie. Sclérose en plaques. Mis à jour le 04/07/2016. Information disponible sur : www.ameli-sante.fr/sclerose-en-plaques/la-sclerose-en-plaques-une-maladie-du-systeme-nerveux-central.html (consulté le 13/04/2017).
  2. INSERM. Sclérose en plaques (SEP). Information disponible sur : www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/dossiers-d-information/sclerose-en-plaques-sep (consulté le 13/04/2017).
  3. Fox EJ. Immunopathology of multiple sclerosis. Neurology. 2004;63(6):S3-S7.
  4. Gold R, et al. Understanding pathogenesis and therapy of multiple sclerosis via animal models: 70 years of merits and culprits in experimental autoimmune encephalomyelitis research. Brain. 2006:1-19.
  5. Frohman EL, et al. Multiple Sclerosis – The Plaque and Its Pathogenesis. N Engl J Med. 2006;354:942-55.
  6. Claes N, et al. B Cells Are Multifonctional Players in Multiple Sclerosis Pathogenesis: Insights from Therapeutic Interventions. Frontiers in Immunology. 2015;6:642.

MAT-FR-2302707 - 06/2023