
Le contrôle de l’asthme, un objectif essentiel
Cette revue de la littérature présente le phénotype d’asthme associé à l’obésité avec pour introduction des données épidémiologiques, une description des deux « sous-phénotypes » (ou endotypes) préalablement identifiés dans la littérature et la physiopathologie, ainsi qu’une discussion autour des difficultés diagnostiques, de la prise en charge de comorbidités et des moyens thérapeutiques.
Cet article est une revue récente de la littérature sur les particularités de l’asthme de la femme. Après une courte introduction présentant des données épidémiologiques, les auteurs mettent en exergue le rôle des hormones sexuelles dans la physiopathologie de l’asthme, pour enfin aborder les formes d’asthme classiquement décrites chez la femme selon le statut hormonal : prémenstruel, lors d’une grossesse et lors de la ménopause incluant les particularités de l’asthme sévère et professionnel. Pour finir, les auteurs se concentrent sur l’éducation thérapeutique.
Cet article est une revue récente de la littérature à propos du rôle de l’éducation thérapeutique au décours de la réadaptation respiratoire. Après une description détaillée des modèles existants à l’heure actuelle dans l’éducation thérapeutique du patient (ETP) ayant une maladie chronique (modèle centré sur le patient, modèle « patient partenaire de soins » et le « self-management »), on retrouve les particularités de celle-ci dans le domaine de la réadaptation respiratoire.
Retrouvez ci-dessous la présentation de notre comité d’experts composé de spécialistes de l’asthme sévère membre de l’association JAFAAR. Chaque profil dispose de liens qui vous dirigerons vers du contenu scientifique spécialement rédigé pour la plateforme Campus.
Le tabagisme est, encore à l’heure actuelle, un problème majeur de santé publique ; il a été identifié comme facteur aggravant de l’asthme.
Les exacerbations sont une caractéristique de l’asthme sévère, également chez l’enfant. En effet, les données de cohortes montrent que les exacerbations sont bien plus fréquentes chez les enfants asthmatiques sévères par rapport aux asthmatiques légers à modérés (3 exacerbations par ans contre 0 à 1).
Il est important de rappeler que l’objectif du traitement de l’asthme est d’en réduire le fardeau dans toutes ses composantes, dont la dimension psychologique qui n’a été intégrée que récemment dans sa prise en charge.
©Sous l’égide de la Lettre du Pneumologue et en partenariat avec Sanofi – Editeur EDIMARK
Un asthme est dit sévère lorsqu’il nécessite des corticoïdes inhalés à fortes doses pour être contrôlé ou qu’il reste non contrôlé malgré une bonne observance, une bonne technique d’utilisation et la prise en charge des comorbidités et des facteurs favorisants.
L’inflammation chronique des voies aériennes chez les asthmatiques sévères est hétérogène et son appréciation est un enjeu majeur pour la prise en charge thérapeutique quotidienne de ces patients. L’inflammation de type T2 serait présente chez plus de la moitié des patients asthmatiques sévères, et est caractérisée notamment par la présence d’interleukine 5, 4 et 13 qui aboutit à la présence d’éosinophiles dans les voies aériennes.
L’asthme allergique est le phénotype le plus fréquemment observé dans l’asthme y compris l’asthme sévère. La prévalence varie entre 60% et 90% suivant les études.
Force est de constater qu’encore à l’heure actuelle, les données de la littérature portant sur l’activité physique (AP) dans l’asthme sévère (AS) sont rares. La pratique d’AP n’est par ailleurs pas mentionnée dans les recommandations françaises.
L'asthme de type 2 (T2) est caractérisé par une inflammation de type 2 impliquant la production de cytokines T2 (IL-4, IL-5 et IL-13). Bien que largement étudié chez l’adulte, cet endotype d’asthme n’est que peu exploré en pédiatrie.
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