La gazette de l’asthme sévère : exercice physique
Réservé aux professionnels de santé en France
L’activité physique régulière est recommandée lorsqu’un asthme est bien contrôlé.(2)
Les activités physique et sportive doivent être promues et encouragées chez tous les patients asthmatiques contrôlés(1).
L'étude propose un nouveau paradigme dans le traitement de l'asthme, visant la rémission plutôt que le simple contrôle des symptômes. Des experts définissent des critères pour la rémission clinique, établissant un consensus crucial pour la gestion future de l'asthme sévère.
Focus FeNO : un biomarqueur respiratoire d’intérêt dans le diagnostic et la prise en charge de l’asthme sévère. Propos recueillis auprès du Pr Anh Tuan Dinh-Xuan, pneumologue à Paris.
Nous sommes ravis de vous présenter notre toute première Gazette sur l’asthme sévère, un nouveau rendez-vous thématique comprenant 3 numéros annuels afin de décrypter des publications scientifiques récentes, sélectionnées et analysées par vos confrères. Dans cette première Gazette, le Pr Cindy Barnig (Besançon) et le Dr Angelica Tiotiu (Nancy) vous proposent d’explorer la thématique de l’inflammation de type 2. Le deuxième numéro de cette Gazette à paraître prochainement sera quant à lui dédié à la FeNO.
Cette revue de la littérature présente le phénotype d’asthme associé à l’obésité avec pour introduction des données épidémiologiques, une description des deux « sous-phénotypes » (ou endotypes) préalablement identifiés dans la littérature et la physiopathologie, ainsi qu’une discussion autour des difficultés diagnostiques, de la prise en charge de comorbidités et des moyens thérapeutiques.
Cet article est une revue récente de la littérature sur les particularités de l’asthme de la femme. Après une courte introduction présentant des données épidémiologiques, les auteurs mettent en exergue le rôle des hormones sexuelles dans la physiopathologie de l’asthme, pour enfin aborder les formes d’asthme classiquement décrites chez la femme selon le statut hormonal : prémenstruel, lors d’une grossesse et lors de la ménopause incluant les particularités de l’asthme sévère et professionnel. Pour finir, les auteurs se concentrent sur l’éducation thérapeutique.
Cet article est une revue récente de la littérature à propos du rôle de l’éducation thérapeutique au décours de la réadaptation respiratoire. Après une description détaillée des modèles existants à l’heure actuelle dans l’éducation thérapeutique du patient (ETP) ayant une maladie chronique (modèle centré sur le patient, modèle « patient partenaire de soins » et le « self-management »), on retrouve les particularités de celle-ci dans le domaine de la réadaptation respiratoire.
Le tabagisme est, encore à l’heure actuelle, un problème majeur de santé publique ; il a été identifié comme facteur aggravant de l’asthme.
Il est important de rappeler que l’objectif du traitement de l’asthme est d’en réduire le fardeau dans toutes ses composantes, dont la dimension psychologique qui n’a été intégrée que récemment dans sa prise en charge.
Un asthme est dit sévère lorsqu’il nécessite des corticoïdes inhalés à fortes doses pour être contrôlé ou qu’il reste non contrôlé malgré une bonne observance, une bonne technique d’utilisation et la prise en charge des comorbidités et des facteurs favorisants.
L’inflammation chronique des voies aériennes chez les asthmatiques sévères est hétérogène et son appréciation est un enjeu majeur pour la prise en charge thérapeutique quotidienne de ces patients. L’inflammation de type T2 serait présente chez plus de la moitié des patients asthmatiques sévères, et est caractérisée notamment par la présence d’interleukine 5, 4 et 13 qui aboutit à la présence d’éosinophiles dans les voies aériennes.
L’asthme allergique est le phénotype le plus fréquemment observé dans l’asthme y compris l’asthme sévère. La prévalence varie entre 60% et 90% suivant les études.
Force est de constater qu’encore à l’heure actuelle, les données de la littérature portant sur l’activité physique (AP) dans l’asthme sévère (AS) sont rares. La pratique d’AP n’est par ailleurs pas mentionnée dans les recommandations françaises.
L'asthme de type 2 (T2) est caractérisé par une inflammation de type 2 impliquant la production de cytokines T2 (IL-4, IL-5 et IL-13). Bien que largement étudié chez l’adulte, cet endotype d’asthme n’est que peu exploré en pédiatrie.