- Ressource
- Source : Campus Sanofi
- 15 juin 2023
Mon alimentation et la SEP
Quel lien entre alimentation et sclérose en plaques ?
La Sclérose en Plaques est une maladie multifactorielle. Cela signifie qu’elle n’a pas une cause, ni même des causes mais qu’elle est la résultante de plusieurs facteurs de risques identifiés (sexe, vitamine D, obésité etc.). Mais qu’en est-il du rôle joué par l’alimentation ?
Retrouvez dans cet ouvrage, des informations et conseils autour de l’alimentation et la Sclérose en Plaques avec Zoé Desbouis et Anais Henrionnet, deux diététiciennes nutritionnistes expérimentées.
Pour plus d'informations, rapprochez-vous de votre délégué Sanofi.
Une brochure pour éclaircir le lien alimentation et SEP
Retrouvez des informations sur :
• Les nutriments, macronutriments et micronutriments
• La digestion
• De la vigilances quant aux études scientifiques
• Les comportements à risque
• Des recommandations générales
• Le microbiote
• Et des préconisations diététiques et nutrionnelle
Quelle recommandations de santé publique en terme d’alimentation ?
- Augmenter sa consommation de plats faits maison,
- Augmenter sa consommation de produits végétaux,
- Augmenter sa consommation d’aliments crus et cuits à basse température,
- Se tourner vers davantage d’aliments de saison, locaux et issus de l’agriculture biologique de proximité,
- Limiter sa consommation de sel !
Quel lien entre microbiote et SEP ?
Les bactéries similaires1
Dans le cas des pathologies auto-immunes, les cellules du système immunitaire "se trompent" et détruisent nos propres cellules, endommageant ainsi certains de nos tissus, de nos organes. Ainsi, un déséquilibre du microbiote pourrait être à l’origine d’un "mauvais entrainement" des cellules immunitaires. Celles-ci confondraient nos propres cellules avec des agents pathogènes et les détruiraient.
Les AGCC produits par les bactéries2
Le sigle AGCC désigne des Acides Gras à Chaines Courtes. Ces AGCC sont produits par les bactéries intestinales et jouent un rôle important dans l'anti-inflammation.
Les chercheurs ont observé que leur production est souvent faible en cas de déséquilibre du microbiote et induisent par conséquent un milieu favorable à l'inflammation. Dans cette étude et grâce aux nouvelles technologies, les chercheurs ont observé un effet positif de ces petits peptides sur le système immunitaire et le système nerveux central (effet positif sur la remyélinisation).
Dysbiose liée à la pathologie vs microbiote sain3
En 2017, pour la première fois a été publié un article présentant le cas d’une patiente atteinte d'une SEP secondairement progressive dont l’évolution s'est stabilisée depuis 10 ans grâce à une Transplantation de Matière Fécale (TMF).
Ce premier cas de stabilisation d’une SEP suggère que la TMF pourrait être bénéfique sur le long terme. Le chercheur à l’origine de cette expérimentation n’en n’a pour le moment pas mené de nouvelles sur un échantillon de patients plus important.
Pour plus d’informations sur la SEP : https://www.sep-ensemble.fr/
Références
- C. Landman ; le microbiote intestinal : description, rôle et implication physiopathologique. La revue de la médecine interne 37 (2016) 418-423
- Hirschberg S, et al. Implications of Diet and The Gut Microbiome in Neuroinfl ammatory and Neurodegenerative Diseases. Int. J. Mol. Sci 2019,20.3109
- Makkawi S.: Fecal Microbiota Transplantation Associated with 10 Years of Disease Stability in a Patient with Secondary Progressive Multiple Sclerosis. Neurology: Neuroimmunology et Neuroinfl ammation volume 5, Numb 4 jul 2018
MAT-FR-2203044 - 06/2023