- Article
- Source : Campus Sanofi
- 29 nov. 2024
Témoignage du Pr Surya P.Bhatt sur le fardeau et le risque d'exacerbations de la BPCO
My name is Surya Bhatt. I'm a professor of medicine at the University of Alabama at Birmingham, and I'm a COPD researcher. This talk is sponsored by Sanofi and Regeneron, and you won't get any CME credit. One of the other things that's very important in COPD is acute exacerbations. And these are not just an inconvenience but are associated with significant disease progression. Now there's plenty of data to suggest that these exacerbations are associated with lung function decline. They're commonly caused by infections such as viruses and bacterial infections sometimes due to environmental pollution and occupational exposures. Regardless of the cause, the severity is determined by where they're treated, which is not ideal. But if they manage to adjust steroids and antibiotics at home, that classifies as a moderate exacerbation. But if it's severe enough to end up in the hospital, and then that causes a severe exacerbation and people will suffer from exacerbations, have a faster rate of lung function decline than those who do not have exacerbations at all. And here on the right is data from the COPD gene study where they looked at the FEV one decline by exacerbation or the frequency of exacerbations.
And especially for severe exacerbations and especially for those with milder disease who have more lung function to lose the effect can be quite dramatic. The FEV even decline can be up to 87mm for a severe exacerbation in world stage one, for example. And as you can imagine, if you get 4 or 5 exacerbations, you can lose up to a half a meter of fev1 over the next 4 to 5 years. The severe exacerbations appear to be sentinel events in the course of the COPD patients. When somebody gets a first exacerbation it seems like it begets more exacerbations. In a retrospective study by Sammy Sosa of about 75,000 patients in Canada. He modeled the severe exacerbation frequency and found that the usual median interval between a first and a second exacerbation is about five and a half years, and then the exacerbations happen at progressively shorter intervals to the point that by about the 10th exacerbation the median interval is about four months. So you can imagine a patient within a few years settling into a pattern of 3 to 4 exacerbations needing hospitalization in a single year.
And this is not without consequence. These kind of exacerbations can have an effect on mortality. The hazards of mortality is about twice. If you get two severe exacerbations as opposed to one severe exacerbation. And the hazards of mortality is five fold. If you get ten exacerbations as opposed to one severe exacerbation. So there's almost a monotonic increase in the hazards with increasing severe exacerbation frequency. And the curve on the right shows your risk of dying after a single severe exacerbation requiring hospitalization. So the mortality within one year is about 25%, and the mortality within four years after discharge after the first severe exacerbation is 50%.
Qu'est-ce que la BPCO ?
La BPCO est une maladie pulmonaire inflammatoire chronique qui provoque une obstruction du flux d'air dans les poumons. Les symptômes comprennent des difficultés respiratoires, de la toux, une production de mucus (expectorations) et une respiration sifflante. Elle est généralement causée par une exposition prolongée à des gaz irritants ou à des particules, le plus souvent de la fumée de cigarette. Les personnes atteintes de BPCO présentent un risque accru de développer une maladie cardiaque, un cancer du poumon et diverses autres maladies.1
Le rôle crucial des exacerbations dans l'évolution de la BPCO
Le Pr Surya P.Bhatt souligne que les exacerbations aigües de la BPCO ne sont pas seulement des désagréments mais des événements cruciaux qui influencent considérablement l'évolution de la maladie. Les exacerbations sont généralement déclenchées par des infections virales ou bactériennes ou par la pollution environnementale et les expositions professionnelles.2
Impact sur la fonction respiratoire
Le Pr Surya P.Bhatt note : "De nombreuses données suggèrent que ces exacerbations sont associées à un déclin de la fonction respiratoire".3 Ce déclin est plus grave dans le cas d'exacerbations fréquentes. Il cite notamment l'étude COPDGene4, qui montre comment la fréquence des exacerbations est correlée au taux de déclin du VEMS.
Sévérité et traitement
La sévérité des exacerbations peut varier, ce qui affecte les approches thérapeutiques et les résultats. « Si le patient utilise uniquement des corticostéroïdes inhalés ou des antibiotiques à domicile, l’exacerbation est classée comme étant modérée. En revanche, si elle nécessite une hospitalisation, il s’agira d’une exacerbation sévère », explique le Pr Surya P.Bhatt. La distinction entre exacerbations modérées et sévères est importante car elle détermine le protocole de traitement immédiat et la stratégie de prise en charge à long terme.
Les effets des exacerbations sévères
Les exacerbations sévères sont particulièrement préoccupantes en raison de leurs effets sur la santé. Le Pr Bhatt commente les résultats de cette étude, qui a modélisé la fréquence des exacerbations sévères chez environ 73 000 patients au Canada. L'étude a révélé que le délai médian entre deux exacerbations sévères tend à diminuer au fil du temps, ce qui indique une aggravation de la maladie.6 « Lorsqu'une personne subit une première exacerbation, il semble qu'elle engendre d'autres exacerbations », explique-t-il.
Risques de mortalité
Les risques de mortalité associés aux exacerbations sévères sont importants.6 Le Pr Bhatt souligne que « les risques de mortalité sont environ deux fois plus élevés si vous avez eu deux exacerbations sévères plutôt qu'une seule. Et les risques de mortalité sont cinq fois plus élevés si vous avez eu dix exacerbations plutôt qu'une seule ». De plus, le risque de décès dans l'année qui suit une exacerbation sévère nécessitant une hospitalisation est d'environ 25 %, et augmente à 50 % dans les quatre ans suivant la sortie de l'hôpital.
En résumé
Les informations fournies par le Pr Surya P.Bhatt mettent en lumière les implications des exacerbations de la BPCO. Il est essentiel de comprendre les éléments déclencheurs, la fréquence et la gravité de ces exacerbations pour prendre en charge efficacement la BPCO.
En outre, les stratégies préventives d'exacerbation notamment l'arrêt du tabac et la réduction de l'exposition aux polluants, restent des éléments clés de la prise en charge de la BPCO. Grâce à une approche globale qui comprend à la fois la prévention et la prise en charge efficace des exacerbations, l'impact de la BPCO sur la qualité de vie peut être considérablement atténué.1
Références
- Global Initiative for Chronic Obstructive Lung Disease (GOLD). Accessed July 27, 2024
- Aghapour M, et al. Airway Epithelial Barrier Dysfunction in Chronic Obstructive Pulmonary Disease: Role of Cigarette Smoke Exposure. Am J Respir Cell Mol Biol. 2018;58(2):157-169
- Halpin DMG,et al. Effect of a single exacerbation on decline in lung function in COPD. Respir Med. 2017 Jul;128:85-91 Hansel TT, Barnes PJ. New drugs for exacerbations of chronic obstructive pulmonary disease. Lancet. 2009 Aug 29;374(9691)
- Donaldson GC, Seemungal TA, Bhowmik A, Wedzicha JA. Relationship between exacerbation frequency and lung function decline in chronic obstructive pulmonary disease. Thorax. 2002 Oct;57 (10):847-52
- Dransfield MT, et al. Acute Exacerbations and Lung Function Loss in Smokers with and without Chronic Obstructive Pulmonary Disease. Am J Respir Crit Care Med. 2017 Feb 1;195(3):324-330
- Suissa S, et al. Long-term natural history of chronic obstructive pulmonary disease: severe exacerbations and mortality. Thorax. 2012 Nov;67(11):957-63.
240802105518SV 09/2024