Poser des mots sur la maladie  : diagnostiquer la dermatite atopique

Points clés

• L’analyse des signes cliniques est essentielle pour poser le diagnostic de dermatite atopique¹. 

• Les lésions observées peuvent être aiguës ou chroniques¹. 

• La localisation des lésions varie selon l’âge². 

• Les manifestations cliniques de la dermatite atopique représentent un lourd fardeau pour les patients : démangeaisons quotidiennes, lésions douloureuses, surinfections de la peau^1,2,3. 

• Le test ADCT permet d’apprécier le contrôle de la maladie et son impact sur la vie quotidienne du patient⁴.

L’identification de la dermatite atopique

Deux types de lésions sont observées chez les patients atteints de dermatite atopique¹ :

• Les lésions aiguës, plutôt érythémateuses, prurigineuses, parfois suintantes et croûteuses. 

• Les lésions chroniques, qui associent une sécheresse cutanée et des lésions lichénifiées, souvent hyperpigmentées.

Un diagnostic essentiellement clinique

Au-delà de ces lésions, d’autres critères permettent d’évoquer le diagnostic de dermatite atopique. Lorsqu’un patient présente une dermatose prurigineuse, 3 des 5 critères suivants permettent d’orienter le diagnostic^2,5 : 

• Début des signes cutanés avant l'âge de 2 ans,

• Antécédents d'atteinte des plis de flexion, 

• Peau sèche généralisée, 

• Autres maladies atopiques, dont les prédispositions sont souvent héréditaires, 

• Eczéma visible sur les surfaces de flexion. 

Une identification selon l’âge

L’âge du patient est également un élément à prendre en compte lors du diagnostic puisqu’il est généralement corrélé à la localisation des lésions². 

Nourrissons et enfants²

• Âge d’apparition de la dermatite atopique : le plus souvent dans la première année de vie ;
• Localisation : visage, membres ou faces d’extension des membres ; à partir d’1 ou 2 ans les lésions affectent en particulier les plis de flexion (coudes et genoux) ;
• Évolution : généralement aiguë, amélioration puis disparition progressive au cours de l’enfance de la majorité des dermatites atopiques.

Adolescents et adultes²

• Localisation : principalement la tête, le cou et le cuir chevelu, les mains, les poignets et les chevilles.

Bon à savoir

L'ensemble du corps peut être sujet à une inflammation subclinique, y compris la peau non lésionelle^1,2

Localisations de la dermatite atopique sur l'ensemble du corps.

Des symptômes difficiles à vivre au quotidien

Au-delà du caractère affichant de la maladie, les manifestations cutanées de la dermatite atopique ont un impact réel sur le quotidien des patients.^1,2,3

* Patients atteints de dermatite atopique modérée à sévère.
** 65,8 % et 56,2 % des patients atteints de dermatite atopique sévère présentaient des symptômes d’anxiété et de dépression, respectivement

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Le fardeau ne s’arrête pas là : découvrez la suite

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Écoutez l'échange entre le Dr Juliette Delaunay, dermatologue libérale et au CHU d’Angers et le Dr Marine Lefevre, assistante chef de clinique au service de « dermatologie allergologie » du CHU de Saint-Étienne. Les patients souffrant de dermatite atopique sont souvent stigmatisés par les autres mais également par eux-mêmes. Cela peut avoir des conséquences sociales et financières très importantes.

7000043073 - 06/2023

Dans la moitié des cas, la dermatite atopique persiste à l’âge adulte.¹ Pour autant, il n’existe aucun biomarqueur prédictif de la sévérité ou de l’évolution de la maladie.¹

Il paraît donc essentiel de pouvoir évaluer le contrôle de la maladie et de proposer à vos patients de réaliser le test ADCT.⁴

Ce test, en 6 questions simples et rapides, permet aussi d’apprécier l’impact de la dermatite atopique sur qualité de vie du patient en évaluant⁴ :