<p>Dès le début de la maladie,&nbsp;<strong>45 % des patients diminuent</strong>&nbsp;d’une manière significative&nbsp;<strong>leur activité sexuelle ou y mettent un terme</strong>.&nbsp;</p>
<p>Et&nbsp;<strong>64% des patients</strong>&nbsp;souffrant de SEP&nbsp;<strong>se plaignent de troubles sexuels</strong>.</p>
<p><em>D’après Marie Carmelita Scheiber-Nogueira, SEP : sexualité et vie de couple. Neurologue.</em></p>

<h2>SEP, vie affective et intimité…</h2>
<p>Cette brochure est la première d’une série de 4 tomes sur la santé sexuelle, qui permet de donner des connaissances de base sur la vie affective et intime afin de mieux prendre en charge les troubles sexuels liés à la SEP, en développant :</p>
<ul>
 <li>Les différentes phases de la réponse sexuelle</li>
 <li>Les différents types de troubles existants</li>
 <li>La sexualité liée à l’estime de soi</li>
 <li>L’impact sur le couple</li>
 <li>Le célibat avec une SEP</li>
</ul>
<p><em>&nbsp;Auteurs : Dr Charlotte Tourmente, Dr Renato Colamarino, Dr Saskia Bresch.</em></p>

<h3>Un tome 1 pour…</h3>
<ul>
 <li>Libérer la parole des patients et les rendre acteurs de leur santé sexuelle</li>
 <li>Améliorer la prise en charge des troubles sexuels liés à la SEP</li>
 <li>Apporter des informations scientifiques</li>
</ul>

<h2>Pourquoi aborder les troubles sexuels&nbsp;?</h2>
<p>Les troubles sexuels, aussi appelés dysfonctions sexuelles,&nbsp;<strong>provoquent une souffrance importante chez les patients</strong>&nbsp;vivant avec une SEP, et&nbsp;<strong>majorent le handicap</strong>. Pourtant, ils sont trop souvent sous-estimés et négligés et rarement pris en charge. De plus, la SEP touche préférentiellement les adultes jeunes, pendant la période la plus active de leur vie sexuelle et de leur fertilité. On conçoit facilement que souffrir d'un trouble sexuel à 25 ou 40 ans ait un impact considérable sur leur vie affective et leur vie sociale.</p>
<p>Autre aspect à ne pas négliger :&nbsp;<strong>les troubles de la sexualité ont parfois un retentissement important sur le plan psychologique, allant jusqu'à la dépression</strong>. Ils perturbent également la vie affective des célibataires et des couples.</p>

<h2>Des schémas pour apporter plus de compréhension</h2>
<p>La brochure est fournie en&nbsp;<strong>schéma pour mieux appréhender les notions importantes</strong>&nbsp;avec les patients.&nbsp;</p>
<p>Ci-dessous retrouvez un exemple de schéma du tome 1, mettant en valeur les freins à la prise en charge des troubles sexuels avec le point de vue du patient en rose, et celui du professionnel de santé en bleu.</p>

<h3>Prochainement en 2023</h3>
<ul>
 <li>Tome 2 : la sexualité de l’homme atteint de SEP</li>
 <li>Tome 3 : la sexualité de la femme atteinte de SEP</li>
 <li>Tome 4 : désir de grossesse et grossesse</li>
</ul>

MULTIPLE-SCLEROSIS

NEUROLOGY

Santé sexuelle chez les patients atteints de sclérose en plaques

Les différentes formes de sclérose en plaques

<p>Dans cette vidéo, des experts en sclérose en plaques nous parlent des différentes formes de SEP existantes ainsi que leur prise en charge.</p>
<p><strong>Avec la participation de :&nbsp;</strong><br>
  Dr. Eric MANCHON – Chef de service de neurologie au Centre Hospitalier de Gonesse<br>
  Dr. Alain CREANGE – Neurologue au CHU Henri Mondor à Créteil<br>
  Audrey SAOUD – Infirmière référente SEP et Recherche Clinique au Centre Hospitalier de Gonesse<br>
  Sébastien GOUJEAUD – Infirmier Coordonnateur Service de Neurologie au CHU de Limoges</p>

Détails

<h3>Types de sclérose en plaques</h3>
<p>Il y a deux types de sclérose en plaques :&nbsp;</p>
<ul>
 <li>Rémittentes récurrentes qui font des poussées, ça veut dire un déficit neurologique qui s’aggrave et qui régresse,</li>
 <li>Et puis les scléroses en plaques progressives, dont le déficit neurologique s’aggrave petit à petit sans poussées.</li>
</ul>

<h3>Diagnostic de SEP</h3>
<p>Autant une forme rémittente marquée par des poussées et avec des anomalies sur l’IRM cérébrale sera relativement aisée, autant la forme progressive, qu’elle soit d’emblée ou secondairement progressive après la phase rémittente, c’est plus difficile parce qu’on doit avoir jugé et objectivé cette aggravation lente. Et comme est lente, le diagnostic n’est pas évident.</p>

<h3>Prise en charge de SEP</h3>
<p>Les prises les prises en charge ne vont pas être tellement différentes en fonction de la forme de maladie. Ça va être vraiment adapté à chaque patient et adapté aux besoins du patient.&nbsp;</p>
<p>Ce qui va être important c’est vraiment de se caler sur son propre rythme et sur celui de son entourage sur les différentes choses, les différents objectifs qu’on peut se donner sur sa prise en charge.&nbsp;</p>
<p>La prise en charge de la sclérose en plaques est pluriprofessionnelle et un des buts du neurologue est d’aiguiller le patient vers le professionnel de soin le plus adéquat.</p>
<p>Dans le parcours patient, le patient a souvent affaire en premier lieu au neurologue. L’infirmier référent sclérose en plaques est très vite sollicité. La prise en charge d’un patient est vraiment personnalisée. Chaque maladie sclérose en plaques est différente suivi les patients, mais chaque patient est différent. L’âge du diagnostic, l’environnement familial, social, professionnel, les symptômes, sans oublier le caractère propre à chacun qui nécessite de s’adapter.</p>
<p>L’infirmier d’éducation va jouer un rôle très important au début de la maladie et à la prise d’annonce : comment gérer ses traitements, comment gérer les effets secondaires des traitements, comment faire ses injections tout seul. Tout ça crée une relation de confiance avec le patient au départ pour qu’ensuite il n’hésite pas à revenir vers nous en cas de problème, s’il a des soucis, s’il a des questions.</p>
<p>Il n’y a pas de différence réelle dans le parcours patient suivant qu’il s’agisse d’une forme rémittente, ou d’une forme progressive. Les différentes étapes sont l’annonce diagnostique, le traitement s’il y a en a et l’aiguillage vers le professionnel de santé le plus adapté.</p>
<p>La place des proches aidants est quand même primordiale dès l’annonce de la maladie. L’implication de cette personne-là tout au long du parcours de soin du patient sera quand même recherchée aussi par les équipes et par des personnes qui gravitent autour de la pathologie.&nbsp;</p>

<h3>SEP et qualité de vie</h3>
<p>L’impact de la sclérose en plaques sur la qualité de vie peut être important et variable suivant les patients mais il n’est pas du tout associé à la déficience et à l’atteinte neurologie en elle-même.</p>
<p>Une grande partie de mes patients vivent quasi normalement avec leur sclérose en plaques. Ils doivent prendre en charge leurs symptômes de façon la plus adaptée pour vivre normalement.</p>
<p>Il faut se focaliser, quand on prend en charge, sur celui qui impacte le plus la qualité de vie. Et ça, c’est variable selon les patients. Ça peut être un problème de vue, ça peut être un problème de marche, ça peut être la fatigue, ça peut être l’annonce diagnostique, ça peut être les troubles sphinctériens ou les difficultés sexuelles accompagnant la maladie. Enfin, ça peut être les troubles de la mémoire qui peuvent impacter le travail.</p>
<p>Il faut aider le patient dès l’annonce diagnostique, et aussi avec la reprise d’annonce en répondant à ses questions dans un premier temps, et en lui posant des questions notamment sur ses symptômes non visibles de la sclérose en plaques, afin de pouvoir l’aider de la façon la plus adaptée.&nbsp;</p>
<p>Qu’il puisse avoir la meilleure qualité de vie possible.</p>

<h3>Le handicap avec une sclérose en plaques</h3>
<p>Le handicap n’est pas quelque chose d’inéluctable. La sclérose en plaques c’est une maladie très complexe dont on ne comprend pas encore bien à l’heure actuelle tous les mécanismes.&nbsp;</p>
<p>Notre but, en tout cas, c’est que le patient vive sa vie le plus normalement possible. L’équipe qui gravite autour du patient a aussi cette mission-là : les aider à avancer et à s’adapter aux mieux et finalement de faire que ce passage, peut-être en fauteuil roulant, avec une canne, sera prise en charge certes, mais surtout le patient pourra refaire des choses.</p>

Transcription

<h2>Des recueils d’articles sur la vie avec&nbsp;une sclérose en plaques</h2>
<p>Ces livres contiennent un best of des articles internet de Charlotte sur le site&nbsp;<a href="https://www.sep-ensemble.fr/"><u><strong>SePensemble</strong></u></a>. A travers ces deux ouvrages, Charlotte partage aux autres patients et leurs aidants, ses ressentis, son expérience personnelle et ses astuces.</p>

<h3>Le tome 1 des Chroniques de Charlotte</h3>
<p>"Je vous ai sélectionné les articles que vous avez préférés sur SePensemble et il y en a pour tous les goûts : ceux qui ont une SEP, ceux qui les accompagnent, les sportifs, les féminines, les adeptes d’hypnose ou d’art-thérapie..."</p>
<p>Retrouvez en plus des astuces pour gérer des symptômes et les aléas de la maladie, et des interviews de patients.</p>

<h3>Le tome 2 des Chroniques de Charlotte</h3>
<p>"Oui, on peut être heureux, épanoui et plein de projets avec une SEP ! Ce volume le prouve, à travers ces diverses expériences, qui confirment la citation de Sénèque : Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, mais parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles."</p>
<p>Retrouvez une nouvelle sélection d’articles variés sur les façons d’apprivoiser la SEP et les deuils à faire.</p>

<h2>Qui est Charlotte ?</h2>
<p>Si Charlotte est médecin, elle est aussi journaliste et... patiente. Elle connaît bien la sclérose en plaques puisqu’elle vit avec depuis 1996. Malgré les poussées, les symptômes, la fatigue et les douleurs, elle est parvenue, comme elle le dit elle-même, "à apprivoiser progressivement la maladie et à vivre en bonne intelligence avec elle". C’est donc un message d’espoir fondé sur l’expérience qu’elle transmet à travers ses chroniques.</p>
<p>Comme beaucoup de patients, Charlotte a été confrontée à des troubles variés : hémiplégie, troubles urinaires, vertiges, névrite optique, diplopie... Aujourd'hui, elle souffre essentiellement de fatigue intense et de douleurs sévères.</p>
<p>Mais au bout de tant d'années avec la maladie, elle a développé des "<strong>astuces</strong>" pour&nbsp;<strong>mieux gérer les symptômes</strong>&nbsp;et elle a souhaité&nbsp;<strong>partager son expérience</strong>&nbsp;avec d'autres malades.</p>
<p>Sa formation professionnelle lui confère le recul nécessaire face à la maladie ; son tempérament positif lui permet de cultiver des tonnes d'espoir, dans la vie de tous les jours et surtout dans la recherche.</p>

Les livres des Chroniques de Charlotte

<p>L’objectif de ce remis sur l’<strong>arthroscopie du genou</strong>&nbsp;est d’aider les patients à bien&nbsp;<strong>comprendre</strong>, mais aussi de les&nbsp;<strong>préparer&nbsp;</strong>de manière sereine, à chacune des étapes survenant&nbsp;<strong>avant, pendant et après</strong>&nbsp;leur intervention.</p>
<p>Même si chaque cas est différent, nous espérons que vos patients trouveront ici les&nbsp;<strong>réponses à leurs éventuelles questions</strong>.</p>
<p>Des&nbsp;<strong>checklists&nbsp;</strong>sont également proposées à la fin de chaque partie, dans le but de les accompagner du mieux possible dans leur&nbsp;<strong>travail de préparation et d’organisation</strong>.</p>

<p>Téléchargez dès maintenant notre remis mettant en avant &nbsp;les réponses aux éventuelles questions de vos patients.</p>

THROMBOSIS

CARDIOLOGY

Arthroscopie du genou : comprendre l’intervention

<h2>Aider les aidants</h2>
<p>Être aidant, c’est consacrer une bonne partie de son temps, de ses préoccupations, de son attention et de son énergie à accompagner un proche dans l’épreuve de santé qu’il traverse.</p>
<p>On ne choisit pas d’être aidant, on le devient par la force des choses. Et ce n’est pas parce qu’il n’est pas malade que l’aidant n’a pas, lui aussi, besoin d’aide ou du moins de conseils pour préserver sa santé, son bien-être et son capital énergie.</p>

<h3>S’aider à aider, comment préserver un bon équilibre chez l’aidant ?</h3>
<p>Comment préserver sa propre santé quand on accompagne un proche ? Comment prendre soin de soi quand on consacre déjà son énergie et son temps libre à prendre soin d’une autre personne ?</p>
<p>Cette brochure à destination des aidants, a été coconstruite avec l’Association Française des Aidants.</p>

<h2>Qui sont les aidants en 2022 ?</h2>
<p>Depuis 2015, la Fondation April réalise un Baromètre des aidants, une enquête qui permet de mieux préciser le profil et la situation des aidants en France. Le Baromètre 2022, indique que :</p>
<ul>
 <li>1 Français sur 5 est aidant,</li>
 <li>60% sont des femmes,</li>
 <li>1/3 des aidants a entre 50 et 64 ans,</li>
 <li>1/5 d’entre eux passe au moins 20h par semaine en moyenne avec leurs aidés.</li>
</ul>
<p>Cet accompagnement a un impact direct sur les aidants qui sont à 70 % des actifs et gèrent donc le plus souvent également en parallèle leur vie familiale et leur carrière. Ainsi, cet&nbsp;<strong>investissement émotionnel et de temps entraîne des conséquences négatives sur la santé et la vie sociale des aidants</strong>&nbsp;: 31% le ressentent sur leurs loisirs, 29% sur leur moral et la qualité de leur sommeil, ainsi que sur leur santé à 27%.</p>

Préserver la santé des aidants

<h2>Des ouvrages adaptés aux enfants pour aider à expliquer ce que leur entourage traverse.</h2>
<p>La sclérose en plaques est une maladie complexe qu’il est&nbsp;<strong>difficile d’aborder avec ses enfants</strong>. Quand cette maladie s’invite au sein du foyer, la question se pose alors de savoir comment en parler avec ses enfants. Les enfants sont, en effet, très sensibles et réceptifs à ce qui se passe autour d’eux.</p>
<p>Quels mots utiliser ? Comment décrire les symptômes ? Voici des supports pouvant aider les parents à aborder ce sujet difficile.</p>

<h3>Maman est toujours fatiguée</h3>
<p>Ce livre permet d’aborder le symptôme de la fatigue avec les enfants âgés de 2 à 6 ans. Il a pour vocation de permettre aux parents d’échanger sur des expériences vécues et les émotions qui en découlent.</p>

<h3>Dis maman dis papa, la SEP c’est quoi ?</h3>
<p>Cet outil permet d’expliquer ce qu’est la sclérose en plaques et communiquer sur la maladie, aux enfants de 7 à 13 ans.</p>

<h2>Le Pr Kumaran Deiva, chef du service de neurologie pédiatrique à l’Hôpital Bicêtre, au Kremlin-Bicêtre, fait part de son approche et de son expérience.</h2>
<p><a href="https://www.sep-ensemble.fr/la-sep-au-quotidien/sep-enfants-explications"><u>Article complet</u></a>&nbsp;sur&nbsp;<a href="https://www.sep-ensemble.fr/"><u>www.sep-ensemble.fr</u></a>.</p>

<h3>Comment expliquez-vous le dysfonctionnement des globules blancs ?</h3>
<p>"Je reviens sur le rôle normal des globules blancs : quand un virus pénètre dans l’organisme, les globules blancs le repèrent et, par différentes actions, le détruisent. Il arrive que des virus, pour essayer d’échapper aux globules blancs, s’emparent de protéines présentes dans l’organisme. Ils les portent un peu comme un masque pour faire croire qu’ils font partie du corps et qu’ils ne sont pas dangereux. Mais cela ne fonctionne pas. Les globules blancs sont suffisamment intelligents pour les reconnaître quand même et les éliminer.</p>
<p>Les globules blancs gardent en mémoire quelles protéines ont été portées par les virus, afin de se préparer à une nouvelle infection éventuelle. Cependant, parfois, pour des raisons qui n’ont pas été encore totalement identifiées, les globules blancs finissent par considérer ces protéines, même lorsqu’elles ne sont pas associées à un virus, comme étrangère au corps et comme un danger qu’il faut éliminer. Comme ces protéines sont naturellement présentes sur et autour de la gaine de protection des câbles électriques, les globules blancs les attaquent et, se faisant, ils altèrent la myéline. D’où la survenue de la maladie.</p>
<p><strong>J’explique enfin que les traitements actuels</strong>&nbsp;visent à calmer les globules blancs afin qu’ils cessent d’attaquer la gaine plastique des câbles électriques."</p>

<h3>Quelles informations donnez-vous aux enfants sur l’évolution possible de la SEP ?</h3>
<p>"Aux alentours de 10 ans, les enfants ne s’intéressent pas trop à l’évolution de leur maladie. Pour eux, c’est essentiellement le présent qui compte. Les adolescents sont souvent très stressés et déprimés par la maladie, même s’ils essayent généralement de feindre une certaine indifférence.</p>
<p><strong>J’explique ce que sont les poussées et comment elles se manifestent.</strong>&nbsp;Surtout, j’essaye d’être rassurant car dans la grande majorité des cas, en dehors des périodes de poussées, les enfants vont très bien. La plupart du temps, ils ne se sentent pas malades et peuvent vivre comme tous les enfants.</p>
<p>Un aspect important est de&nbsp;<strong>corriger les idées fausses que les enfants et les adolescents peuvent avoir sur la maladie</strong>. Il n’est pas rare, par exemple, qu’ils craignent de mourir en raison de la SEP. C’est pourquoi je m’efforce de les faire participer le plus possible à la discussion, pour qu’ils puissent exprimer tout ce qu’ils savent ou croient savoir. C’est également le meilleur moyen pour eux de faire part de leurs angoisses."</p>

Expliquer la SEP aux enfants

<h2>Découvrez la carte interactive des centres de référence</h2>
<p>Le centre de référence est un ensemble de compétences pluridisciplinaires organisées autour d’équipes médicales expertes sur une maladie rare ou un groupe de maladies rares. Il vise à développer, améliorer les tests diagnostiques, l’information génétique, la prise en charge et la recherche thérapeutique.<sup>1</sup></p>
<p>Afin de trouver votre centre de référence le plus proche<sup>2</sup>&nbsp;et vers lequel vous pourrez adresser votre patient, consultez la carte<sup>2</sup>&nbsp;ci-dessous :</p>

OTHER-RARE-DISEASE-TOPICS

ACID-SPHINGOMYLENASE-DEFICIENCY-NIEMANN-PICK

MUCOPOLYSACCHARIDOSIS-MPS

FABRY

GAUCHER

RARE-DISEASE

Le centre de référence : Assurance d’un bon adressage

<h2>Des astuces pour le quotidien avec une SEP</h2>
<p>Des patients vivant avec cette maladie depuis de nombreuses années et un groupe de patients experts de la Ligue Française contre la Sclérose En Plaques (LFSEP) se sont réunis et ont élaboré ces astuces. Chacun a souhaité partager avec le plus grand nombre ses "petits trucs" afin de s’adapter à la maladie et de l’apprivoiser pour gérer le quotidien le mieux possible.</p>
<p><strong>Pour plus d'informations, rapprochez-vous de votre délégué Sanofi.</strong></p>

<h3>Une brochure pour améliorer sa qualité de vie</h3>
<p>Retrouvez 101 astuces permettant à vos patients de devenir acteurs de leur qualité de vie avec une sclérose en plaques !</p>

<h2>L’impact de la SEP sur le quotidien : le sommaire du livre</h2>

<h3>Bien-être avec une SEP</h3>
<p>Les patients doivent&nbsp;<strong>prendre soin d’eux, de leur corps, de leur esprit</strong>. Il existe deux composantes au bien-être, une physique et une mentale, et il faut penser à gérer les deux.&nbsp;</p>
<h3>Alimentation</h3>
<p>Une&nbsp;<strong>alimentation saine est importante</strong>&nbsp;pour chacun. Il n’y a pas de régime miracle pour la SEP, mais plusieurs stratégies peuvent aider ! Le mieux est de les explorer et de voir celle qui marche le mieux pour eux.</p>
<h3>Etudes et le travail</h3>
<p>Étude et travail, deux mots constituant une très grande partie de la vie de chacun. Il est important de rendre les gens conscients des limites des patients atteints de SEP, et de les&nbsp;<strong>sensibiliser&nbsp;</strong>afin de leur permettre de faire des ajustements raisonnables.</p>
<h3>Entourage</h3>
<p><strong>Le soutien de l’entourage est primordial.</strong>&nbsp;Les proches accompagnent et partagent les bons et mauvais moments des patients. Ce soutien, les patients en ont besoin mais aussi les aidants, pour faire face à la maladie et permettre une compréhension mutuelle.</p>
<h3>Activité physique</h3>
<p><strong>Rester actif est indispensable</strong>, que ce soit pour préserver la mobilité, la force, la souplesse ou la santé tout court. Le sport est adaptable aux propres capacités de chacun, il faut s’amuser !</p>
<h3>Loisirs</h3>
<p><strong>Accepter et vivre avec une maladie chronique&nbsp;</strong>ce n’est pas une chose facile, cependant rester positif et avoir des occupations aident à faire face à la maladie. Se concentrer sur ce que l’on peut encore faire, aide à se sentir mieux.</p>
<h3>Aménagements</h3>
<p>Il existe des outils, équipements et techniques pour aider les patients à rester indépendant, à atteindre leurs objectifs et à leur&nbsp;<strong>simplifier la vie en général</strong>. Un soutien financier peut être disponible pour couvrir leurs dépenses d’aménagement. Ils ne doivent pas hésiter pas à contacter un ergothérapeute ou une assistante sociale pour trouver des solutions ensemble.</p>
<h3>Corvées</h3>
<p>Nous avons tous des tâches ménagères… Certains voient cela comme un moment de détente, pour d’autres c’est une vraie corvée ! Dans tous les cas, voici quelques conseils pour aider à&nbsp;<strong>économiser de l’énergie</strong>&nbsp;!</p>
<h3>Voyages</h3>
<p>Partir, souffler, changer d’air, découvrir, s’émerveiller… Bonjour les vacances ! Afin de&nbsp;<strong>profiter pleinement du séjour</strong>&nbsp;il n’y a pas de secret, il faut un minimum d’organisation.</p>
<h3>Symptômes</h3>
<p>Douleurs, fatigue, troubles urinaires, il existe de&nbsp;<strong>nombreux symptômes invisibles</strong>&nbsp;dans la SEP, pouvant être&nbsp;<strong>handicapant&nbsp;</strong>pour la personne touchée. Il ne faut pas désespérer, il existe des astuces qui ne les feront certes pas disparaître mais qui peuvent vous aider à mieux gérer votre quotidien.&nbsp;</p>
<h3>Sexualité</h3>
<p>Si la SEP peut entraîner des troubles sexuels, elle peut également&nbsp;<strong>bousculer sur le plan psychologique</strong>&nbsp;(peur du regard de l’autre, manque de confiance en soi ou de lâcher-prise...). Il existe des solutions pour rebooster la vie et santé sexuelle.</p>
<h3>Sclérose en plaques</h3>
<p>Pour les personnes atteintes de maladies chroniques, comme la SEP, la vie est modifiée par l’événement qu’est la maladie et qui implique une vie autre. C’est l’expérience du changement et de l’adaptation.&nbsp;<strong>Il faut dialoguer, poser des questions et être acteur de votre maladie.</strong></p>

<p>Pour plus d’informations sur la SEP :&nbsp;<u><a href="https://www.sep-ensemble.fr/">https://www.sep-ensemble.fr/</a></u></p>

Ce livre propose à vos patients des astuces et conseils pour mieux vivre avec la Sclérose en Plaques.

101 astuces pour mieux vivre avec la SEP

<h2>Quel lien entre alimentation et sclérose en plaques ?</h2>
<p>La Sclérose en Plaques est une maladie multifactorielle. Cela signifie qu’elle n’a pas une cause, ni même des causes mais qu’elle est la résultante de plusieurs facteurs de risques identifiés (sexe, vitamine D, obésité etc.). Mais qu’en est-il du rôle joué par l’alimentation ?</p>
<p>Retrouvez dans cet ouvrage, des informations et conseils autour de l’alimentation et la Sclérose en Plaques avec&nbsp;<strong>Zoé Desbouis et Anais Henrionnet, deux diététiciennes nutritionnistes&nbsp;</strong>expérimentées.</p>
<p><strong>Pour plus d'informations, rapprochez-vous de votre délégué Sanofi.</strong></p>

<h3>Une brochure pour éclaircir le lien alimentation et SEP</h3>
<p><strong>Retrouvez des informations sur :&nbsp;</strong><br>
  •&nbsp;&nbsp; &nbsp;Les nutriments, macronutriments et micronutriments<br>
  •&nbsp;&nbsp; &nbsp;La digestion<br>
  •&nbsp;&nbsp; &nbsp;De la vigilances quant aux études scientifiques<br>
  •&nbsp;&nbsp; &nbsp;Les comportements à risque<br>
  •&nbsp;&nbsp; &nbsp;Des recommandations générales<br>
  •&nbsp;&nbsp; &nbsp;Le microbiote<strong>&nbsp;</strong><br>
  •&nbsp;&nbsp; &nbsp;Et des préconisations diététiques et nutrionnelle</p>

<h2>Quelle recommandations de santé publique en terme d’alimentation ?</h2>
<ul>
 <li>Augmenter sa consommation de plats faits maison,</li>
 <li>Augmenter sa consommation de produits végétaux,</li>
 <li>Augmenter sa consommation d’aliments crus et cuits à basse température,</li>
 <li>Se tourner vers davantage d’aliments de saison, locaux et issus de l’agriculture biologique de proximité,</li>
 <li>Limiter sa consommation de sel !</li>
</ul>

<h2>Quel lien entre microbiote et SEP ?</h2>

<h3>Les bactéries similaires<sup>1</sup></h3>
<p>Dans le cas des pathologies auto-immunes, les cellules du système immunitaire "se trompent" et détruisent nos propres cellules, endommageant ainsi certains de nos tissus, de nos organes.&nbsp;<strong>Ainsi, un déséquilibre du microbiote pourrait être à l’origine d’un "mauvais entrainement" des cellules immunitaires.</strong>&nbsp;Celles-ci confondraient nos propres cellules avec des agents pathogènes et les détruiraient.</p>
<h3>Les AGCC produits par les bactéries<sup>2</sup></h3>
<p>Le sigle AGCC désigne des Acides Gras à Chaines Courtes.&nbsp;<strong>Ces AGCC sont produits par les bactéries intestinales et jouent un rôle important dans l'anti-inflammation.</strong></p>
<p>Les chercheurs ont observé que leur production est souvent faible en cas de déséquilibre du microbiote et induisent par conséquent un milieu favorable à l'inflammation. Dans cette étude et grâce aux nouvelles technologies, les chercheurs ont observé un effet positif de ces petits peptides sur le système immunitaire et le système nerveux central (effet positif sur la remyélinisation).</p>
<h3>Dysbiose liée à la pathologie vs microbiote sain<sup>3</sup></h3>
<p>En 2017, pour la première fois a été publié un article présentant le cas d’une patiente atteinte d'une SEP secondairement progressive dont l’évolution s'est stabilisée depuis 10 ans grâce à une Transplantation de Matière Fécale (TMF).&nbsp;</p>
<p>Ce premier cas de stabilisation d’une SEP suggère que la TMF pourrait être bénéfique sur le long terme. Le chercheur à l’origine de cette expérimentation n’en n’a pour le moment pas mené de nouvelles sur un échantillon de patients plus important.</p>

Mon alimentation et la SEP

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