Interview du Pr Harry Sokol. Microbiote intestinal : dysbiose et perspectives thérapeutiques
Réservé aux professionnels de santé en France

Le podcast Campus Cantine est un format original proposé pour en savoir plus sur les enjeux de santé et la médecine de demain. Et si vous assistiez à notre conversation avec l’un des experts présents aujourd’hui sur le campus ?
Depuis une quinzaine d’années, le microbiote est au cœur de la préoccupation des chercheurs qui se penchent sur l’axe intestin-cerveau. Les preuves d’interactions entre le microbiote et le cerveau se multiplient et il pourrait jouer un rôle dans la physiopathologie de nombreux troubles psychiatriques. La recherche avance et on se plaît à imaginer pour demain l’arrivée de « psychobiotiques », des traitements ciblés visant le microbiote et destinés à améliorer notre santé mentale. Scénario probable ou science-fiction ?
Ces dernières années, l’importance d’un microbiote intestinal bien équilibré est devenue évidente pour le maintien d’une bonne santé. Son rôle sur notre santé est de mieux en mieux connu puisque on sait aujourd’hui qu’il est impliqué dans les fonctions digestives bien sûr, mais aussi immunitaires, métaboliques et neurologiques.1,2
Les découvertes récentes sur le microbiote font partie des grandes avancées en biologie et en médecine du 21ème siècle. Modulé par notre environnement, il influe sur notre physiologie et notre santé tout au long de la vie.
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L’intelligence artificielle (IA) a surgi dans nos vies quotidiennes, dans nos smartphones, nos ordinateurs... mais aussi – et de plus en plus – dans la pratique médicale. Robots chirurgiens, algorithmes en imagerie, applications mobiles : où en est-on aujourd’hui ? Quelles sont les applications actuelles en santé et que peut-on attendre des années qui viennent ? Voici en 5 points clés ce que l’on peut retenir de l’IA en santé.
À l’ère de la génomique, la médecine utilise des outils de génétique de plus en plus puissants et prédictifs qui n’existaient pas encore il y a 20 ans et qui aboutissent à l’identification de la maladie plus tôt, parfois même avant qu’elle ne se déclare, permettant ainsi d’intervenir de façon préventive... Contrairement à la médecine de précision, dont la visée est uniquement curative.
La découverte du rôle du microbiote intestinal dans la physiologie humaine est l’une des plus grandes révolutions en biologie humaine. Les chiffres, d’abord, donnent le vertige : le microbiote intestinal - d’une masse moyenne d’1,5 kg1 - est composé de 1013 à 1014 cellules, représentant au moins 1 million de gènes, alors que l’organisme humain contient 10 fois moins de cellules et 30 fois moins de gènes... Et le microbiote intestinal est au contact de la muqueuse sur une surface considérable : environ 400 m2 !2
Sanofi Campus présente : Système de santé dans l’UE : le saviez-vous ?